Passato/presente

 Ieri ho trascorso il pomeriggio a Vicenza. Il mio ex mi aveva chiesto se potevo esserci, in quanto gli dovevano consegnare un armadio e non era riuscito a liberarsi dal lavoro. Nemmeno il suo compagno.

Chi mi seguiva sul mio blog anni fa ha seguito le vicende tra di noi, il percorso molto travagliato e per me alquanto doloroso che logicamente si è concluso con una separazione. Con il passare degli anni, mi rendo conto di quanto io sia stato totalmente cieco di fronte alle evidenze, ma non rinnego nulla. Credo fortemente che ogni evento ha una sua ragione di essere e ci prepara al dopo. Non sarei felice come lo sono senza tutto quello che c'è stato prima.

Comunque per farla breve, siamo rimasti in buoni termini, io e Fausto. Merito suo, perché se si fosse trattato di me unicamente, non avrei più dato segno di vita e comunque devo dire che ne sono contento. Non si trascorrono quasi 20 anni di vita assieme senza che rimanga un sentimento, diverso sicuramente, ma un legame solido, una volta che si è cresciuti e messi da parte i rancori.

Devo confessare che il fatto di essere da solo a casa sua mentre stavano montando l'armadio (ne ho sempre le chiavi, ha insistito per quello quando le volevo restituire anni fa) mi ha un po' scombussolato. Una casa dove ho vissuto ben 10 anni, dal 2006 quando l'ha comprata, fino alla mia partenza e la nostra separazione nel 2016. Una casa dove ho tuttora delle abitudini, degli automatismi, anche se nulla è rimasto come prima e ci vive con il compagno da ormai 4 anni.

Però nulla di notevole, solo una sensazione strana. Sono stato contento di ritornare a casa mia quando il lavoro degli operai è stato terminato. In particolare di ritrovare Paolo che mi aspettava, con il suo meraviglioso sorriso che mi fa sciogliere ogni volta, lui che mi ha dato, da quando ci conosciamo, la felicità che non ho mai avuto prima in tutta la mia vita.

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Hier, j'ai passé l'après-midi à Vicenza. Mon ex m'avait demandé si je pouvais y être, car on devait lui livrer une armoire et il n'avait pas pu se libérer du travail. Ni même son compagnon.

Ceux qui me lisaient sur  ce blog il y a quelques années ont suivi le cours des événements entre nous, le chemin difficile et pour moi douloureux qui s'est logiquement soldé par une séparation. Au fil des ans, je me rends compte à quel point j'ai été totalement aveugle devant les faits, mais je ne renie rien. Je crois fermement que chaque événement a sa raison d'être et nous prépare à l'après. Je ne serais pas aussi heureux que je le suis sans tout ce qui a été.

En tout cas, nous sommes restés en bons termes, Fausto et moi. Grace à lui, car si cela n'avait tenu qu'à moi, je n'aurais plus donné signe de vie et en tout cas je dois dire que j'en suis content. On ne passe pas près de 20 ans ensemble sans qu'il reste un sentiment, certes différent, mais un lien solide, pour autant que l'on ait évolué et mis de côté les rancunes.

Je dois avouer que le fait d'être seul dans sa maison pendant qu'ils montaient l'armoire (j'ai toujours les clés, il a insisté là-dessus quand j'ai voulu les rendre il y a des années) m'a un peu déconcerté. Une maison où j'ai vécu pendant 10 ans, de 2006 date à laquelle il l'a achetée, jusqu'à mon départ et notre séparation en 2016. Une maison où j'ai encore des habitudes, des automatismes, même si rien n'est resté comme avant et s'il y vit avec son compagnon depuis 4 ans maintenant.

Mais rien d'exagéré, juste une sensation étrange. J'étais content de rentrer chez moi quand le travail des ouvriers a été terminé. Notamment de retrouver Paolo qui m'attendait, avec son merveilleux sourire qui me fait fondre à chaque fois, lui qui m'a donné, depuis que nous nous sommes rencontrés, le bonheur que je n'ai jamais eu de toute ma vie.

 Sono tornati, come ogni anno da 10 anni se non più. I miei crocchi, piccolissimi rispetto a quelli classici ma bellissimi. Non li ho messi in terra io, semplicemente ne ho visti 5 tanti fa e con lo scorrere del tempo si sono moltiplicati, fino a coprire adesso un bel pezzo di giardino.

Mi danno gioia, indicano la fine del inverno accompagnati dai primi canti degli uccelli.

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Comme chaque année depuis 10 ans sinon plus, mes crocus sont de retour. Ils sont très petits par rapport aux crocus habituels mais si beaux. Je ne les ai pas plantés, j'en ai simplement vu 5, près du plaqueminier il y a bien longtemps et au fil du temps ils se sont multipliés, couvrant jusqu'à présent un bon bout de jardin.

Ils me donnent tant de joie, eux qui, accompagnés des premiers chants des oiseaux, indiquent la fin de l'hiver et le renouveau de la nature.

Ce matin, avec la musique en fond sonore, le soleil et les petites fleurs du jardin, je me suis senti particulièrement heureux. Au diable tous les problèmes, je les ai oublié un instant.

Esame in ospedale

Premetto che questo post non è un'analisi della situazione sanitaria di questo paese, nemmeno lontanamente, ma un semplice racconto personale, alcuni fatti e nient'altro.

Avevo un esame da fare in ospedale. Una spirometria, richiesta dalla cardiologa. Finalmente, dopo mesi di attesa, l'ho fatto 2 giorni fa. Il Covid ha lasciato delle tracce, ma non solo il Covid, dato che nel 2014 sono stato vittima di un incidente stradale, il quale mi ha occasionato la frattura dello sterno e varie fratture delle costole. Comunque di fronte alla perenne tosse che mi afflige (io però la metterei più sul conto del nervosismo se non dell'ansia) lei ha richiesto questo esame ed anche una visita dal pneumologo. La prescrizione è di settembre 2022... Tuttora aspetto che mi sia fissato un appuntamento con lo specialista.

Se questo è l'esempio della sanità Veneta vincente e da mostrare come esempio a tutte le altre regioni, boh... Già 1 anno fa avevo aspettato 8 mesi per un holter, vediamo quanto dovrò aspettare ancora.

Mi viene in mente che mentre ero ammalato di Covid, durante i primi 10 giorni, più morto che vivo e con  febbre a 40°, ero pronto a rifiutare l'ospedale ad ogni costo se fosse stato necessario, visto quello che stavo succedendo un po' ovunque. Il destino mi è stato favorevole. Non ci sono andato. Anche se dopo 2 anni e mezzo ancora non ho ritrovato la salute, almeno sono in vita, a differenza di alcuni parenti miei! Avrò perso il lavoro, sì, ma piano piano mi sto riprendendo bene.

Merito anche di più di un anno di agopuntura, trattamento tuttora in corso, il quale ha contribuito a ridarmi un po' delle forze che non avevo più. Non scriverò nulla qui sui miei problemi di pressione, il medico di base che ho conosciuto in settembre 2021, con il suo trattamento che ha fatto urlare la cardiologa vista poi in privato (ovviamente, se si vuole essere curati) mi spediva direttamente ad Patres, inoltre senza nessun miglioramento tangibile in un anno!

Non è tagliando sempre di più la sanità e cercando con tutti i mezzi di orientare la gente verso la medicina privata che si risolvono i problemi. Però questo hanno scelto. Non dimentichiamo la carenza di personale medico, la quale ha come conseguenza dei sanitari oberati di lavoro con dei ritmi disumani. Non sempre ma spesso. Non per niente i centri medici crescono come funghi in tutte le città: tra dovere aspettare un anno per un esame o potere avere l'appuntamento nel giro di una settimana, c'è poco da esitare. Basta potere pagare!

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Je précise que ce post n'est pas une analyse de la situation sanitaire de ce pays, mais une simple histoire personnelle, quelques faits et rien d'autre.

J'avais un examen à faire à l'hôpital. Une spirométrie, demandée par le cardiologue. Enfin, après des mois d'attente, je l'ai faite il y a 2 jours. Le Covid a laissé des traces, mais pas que le Covid, puisqu'en 2014 j'ai été victime d'un accident de la route, qui s'est soldé par une fracture du sternum et diverses fractures des côtes. Cependant, devant la toux persistante qui m'afflige (mais selon moi c'est davantage du a la nervosité) elle m'a demandé de faire cet examen ainsi qu'une visite chez le pneumologue. L'ordonnance est de septembre 2022... J'attends toujours qu'un rendez-vous soit pris avec le spécialiste.

Pour ce qui est du système de santé de la région, montré en exemple, on repassera! Il y a déjà 1 an, j'avais attendu 8 mois pour un holter, voyons combien de temps je dois attendre.

Il me vient à l'esprit que pendant que j'étais malade du Covid, durant les 10 premiers jours, plus mort que vif et avec une fièvre à 40°, j'étais prêt à refuser l'hôpital à tout prix, vu ce qui se passait un peu partout. Le destin a joué en ma faveur, je n'y suis pas allé. Et si, après 2 ans et demi je n'ai toujours pas recouvré la santé complètement, au moins je suis en vie, contrairement à certains de mes cousins ! J'ai peut-être perdu mon travail, oui, mais lentement je me remets bien.

C'est également grâce à plus d'un an d'acupuncture, traitement toujours en cours, qui a contribué à me redonner une partie des forces que je n'avais plus. Je n'écrirai rien ici sur mes problèmes de tension artérielle, le médecin généraliste que j'ai rencontré en septembre 2021, avec un traitement qui a fait hurler la cardiologue que j'ai du consulter en Médecine payante (évidemment, si vous voulez vous faire soigner) m'envoyait directement ad Patres, sans aucune amélioration tangible en un an !

Ce n'est pas en coupant toujours davantage les crédits octroyés à la santé et en essayant par tous les moyens d'orienter les gens vers la médecine payante que les problèmes seront résolus. Mais c'est ce qu'ils ont choisi. N'oublions pas la pénurie de personnel médical, qui se traduit par une surcharge de travail et des rythmes inhumains. Pas toujours mais souvent. Ce n'est pas pour rien que les centres médicaux poussent comme des champignons dans toutes les villes: entre devoir attendre un an pour un examen ou pouvoir avoir un rendez-vous dans la semaine, il n'y a guère à hésiter. Il suffit de pouvoir payer!

Sophie

La mia cagnolina... Sono trascorsi 5 anni ormai dalla sua scomparsa, e non mi rassegno tuttora. Mi manca tantissimo e spesso mi chiedo come questi 15 anni con lei siano volati via così velocemente. 

Era di una dolcezza unica, era buona come pochi, piperina e pazzarella ogni tanto ma soprattutto dolce come lo riflettono i suoi occhi.

Non so se l'ho amata bene, ma l'ho amata tanto!

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Sophie... Cela fait maintenant 5 ans qu'elle a disparu, et je ne me résigne toujours pas. Elle me manque énormément et je me demande souvent comment ces 15 années passées avec elle sont passées si vite.

Elle était d'une gentillesse unique, à la fois espiègle et pleine de vie. Jamais besoin de lui ordonner ou défendre quoique ce soit,  elle était surtout infiniment douce comme ses yeux le reflètent.

Je ne sais pas si j'ai su bien l'aimer, mais ce que je sais, c'est que je l'aimais énormément et elle me le rendait au centuple.

Diario

Scrivere un diario... 

Perchè?

Non saprei. L'ho sempre fatto, più o meno, da quando avevo 16 anni. Non continuamente, a volte molto essenziale, a volte più prolisso, ma regolarmente mi viene da prendere la penna - ora la tastiera - per lasciare una traccia delle mie giornate. 

Non troverete mai delle lunghe digressioni su tale o tale argomento, semplicemente un promemoria della mia vita quotidiana. Ormai il posto lasciato alle fotografie diventa sempre più importante, se non essenziale ed è proprio questo che consente il blog: partire o arrivare ad una foto che sintetizza in sé tutto quanto.

Mio Bisnonno, Oreste, scriveva lui pure il suo diario. Tranne uno, li ho a casa, scritti tra l'inizio degli anni 20 fino al 1942. Non ho le sue date esatte di nascita e morte ma potrei azzardare 1864 -1947. Devo ricercarle. Scriveva delle sue azioni quotidiane, delle sue spese, del suo stato d'animo ed anche alcune considerazioni sulla sua vita. Per rimbalzo, si riesce a capire l'influenza degli avvenimenti italiani e mondiali sul suo quotidiano, ma non è molto evidenziato.

Ecco, non mi distacco di sicuro molto da questo tipo di diario, che oggi chiamiamo blog personale. Nonno Oreste, come veniva chiamato da tanti, scriveva per sé stesso. Io pure, anche se la natura del blog è di essere condiviso, cosa che mi auguro naturalmente.

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Ecrire un journal...

Pourquoi?

Je ne sais pas. Je l'ai toujours fait, plus ou moins, depuis l'âge de 16 ans. Pas de façon continue, parfois très bref, parfois plus prolixe, mais régulièrement j'ai eu envie de prendre la plume - le clavier à présent - pour laisser une trace de mes journées.

Pas de longues digressions sur tel ou tel sujet, juste un rappel de mon quotidien. Désormais la place laissée aux photographies devient de plus en plus importante, voire essentielle et c'est exactement ce que permettent les blogs : partir d'une photo,  ou y arriver, photo qui résume le tout à elle seule.

Mon arrière-grand-père, Oreste, a également écrit son journal. Mis à part un volume, je les ai chez moi, écrits entre le début des années 20 et 1942. Je ne connais pas ses dates exactes de naissance et de décès mais je ne pense pas me tromper vraiment en indiquant 1864-1947. Je dois effectuer une petite recherche. Il a laissé la trace de son quotidien, de ses dépenses, ses états d'âme et aussi quelques considérations sur sa vie. Par ricochet, il est possible de comprendre l'influence  des événements italiens et mondiaux sur sa vie quotidienne, mais ce n'est pas très évident. 

Je ne suis pas bien loin de ce type de journal, que l'on appelle aujourd'hui un blog personnel. Nonno Oreste, comme beaucoup l'appelaient, écrivait pour lui-même. Moi aussi, même si, toutefois, la nature même d'un blog est d'être partagée, ce que j'espère, naturellement.

Uccelli nel giardino

Anche quest'anno non ho dimenticato di dare da mangiare agli uccellini del giardino. E' la prima volta che ne vedo tanti così proprio dalla finestra della camera, dalla cinciarella al pettirosso, merli, ballerina bianca ed altri, poichè ho disposto le palline di cibo sul albero davanti alla stanza.

Titty sta ore in osservazione, pronto a cacciarle ed io posso, semplicemente sedendomi sui gradini, osservarli. Il filmato è fatto molto semplicemente con una piccola digitale Canon del 2010, mettendo lo zoom a 12x, il massimo consentito.

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Cette année aussi je n'ai pas oublié de nourrir les oiseaux du jardin. C'est la première fois que j'en vois autant depuis la fenêtre de la chambre, de la mésange bleue au rouge-gorge, en passant par les merles, la bergeronnette et autres, car j'ai placé la nourriture sur l'arbre juste  devant notre chambre.

Titty les observe pendant des heures, prêt à chasser et je peux moi aussi, simplement en m'asseyant sur les marches, en profiter. La vidéo est réalisée très simplement avec un petit appareil photo numérique Canon de 2010, zoomant à 12x, le maximum possible.

Nuovo inizio...

(foto da Internet)
 

A circa 2 anni e mezzo dal avere contratto il Covid, diventato poi Long Covid, posso dire che oggi è stata una delle prime volte che mi sono sentito veramente bene. La mia salute è sempre altalenante ma un poco alla volta il fisico si rimette in sesto e ogni tanto posso godermi una giornata positiva. I disagi sono quelli, i dolori rimangono fortissimi, ma la sensazione di felicità torna.

Il fatto di essere disoccupato gioca per me, evitandomi lo stress lavorativo. Non sarà una situazione duratura ma per ora è una benedizione, riesco a risanare pure il sistema nervoso, seguendo più o meno i miei ritmi, compatibilmente con la vita di coppia.

Inoltre ho ripreso a studiare, cosa che fa molto bene.

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Environ 2 ans et demi après avoir contracté le Covid, devenu par la suite Long Covid, je peux affirmer que pour la première fois, aujourd'hui, je me suis senti bien. Ma santé est toujours fluctuante mais petit à petit je me remets sur pied et de temps en temps je peux profiter d'une journée positive. Les problèmes demeurent, les douleurs restent très fortes, mais le sentiment de bonheur revient de façon épisodique.

Le fait d'être au chômage joue pour moi, m'évitant le stress du travail. Ce ne sera pas une situation durable mais pour l'instant c'est une bénédiction et le système nerveux en bénéficie car cela me permet, y compris dans ma vie de couple, de vivre selon mes rythmes ou presque.

J'ai aussi repris à étudier, ce qui est très positif pour la santé.